Samedi 6 mai / 10h - minuit
En présence de Roseline Derrien, amie de longue date du Cercle des Parents Endeuillés-PCFF
10h / Ouverture des expositions
Familles pour la paix : le PCFF (photographies et textes)
Une exposition réalisée pour ce WE de soutien, afin de donner à voir et à lire le travail quotidien du PCFF (Parents Circle - Forum Families - Cercle des Parents Endeuillés).
On pourra y découvrir des portraits et des récits de membres du Forum, ainsi que le détail de leurs actions pour la paix.
Obliterrated families - Anne Paq (photographies et textes)
« Obliterated Families » (familles décimées) raconte les histoires personnelles de familles palestiniennes de la bande de Gaza dont les vies ont été bouleversées par l’offensive militaire israélienne en 2014. Qu’avons-nous retenu des 51 jours que dura l’offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza lors de l’été 2014 ? Peut-être quelques chiffres : 2 200 morts, 11 000 blessés, 100.000 sans-abri. La guerre, si étroitement surveillée par les médias, a été mesurée, comptée. Mais les statistiques ne reflètent pas la perte d’un être cher, le bombardement de la maison familiale, ou le traumatisme qui survient après le cessez-le-feu. Anne Paq a retenu l’une de ces données - 142 familles palestiniennes qui ont perdu trois membres ou plus, selon un décompte de l’ONU - et l’a transformée en un récit intime de perte soudaine, de douleur, et de la vie d’après.
Tseva Adom (Alerte Rouge) - Romain Etienne (photographies et textes)
Selon le Sderot Media Center, c’est plus de 10 000 roquettes qui sont parties depuis 2001 de la bande de Gaza en direction de Sdérot et de la région ouest du Néguev. A Sdérot, ville la plus proche de la bande de Gaza (moins de 2,5km), elles constituent une menace quotidienne qui plane et entretient les peurs et les tensions de près de 20 000 civils israéliens. Certes, les infrastructures de la ville permettent aux habitants de se protéger physiquement, limitant ainsi les pertes humaines mais les troubles psychologiques et autres symptômes post traumatiques demeurent.
Cette pression exercée depuis le territoire de la bande de Gaza sur ses régions limitrophes est le symbole de la résistance palestinienne à sa propre oppression. Elle légitimera le gouvernement israélien à basculer une fois de plus dans la violence envers la population gazaouis. Pendant les 22 jours de l’opération « plomb durci » (décembre 2008), les tirs de roquettes se sont intensifiés sur Sdérot, ravivant un peu plus la tension sur la ville. Romain Etienne a parcouru la ville entre le 3 et le 18 janvier 2009, période de l'incursion terrestre de l'armée israélienne sur la bande de Gaza.
Depuis plus de 60 ans, les habitants n’ont jamais connu d’autres situations que celle-ci. Construite sur les ruines de Nadj, ville palestinienne annexée en 1948, Sdérot et ses habitants sont à la fois acteurs et victimes de la politique colonialiste de leur pays.
Refuzniks - Martin Barzilaï (diaporama photographique)
Les refuzniks israéliens (en hébreu : ceux qui refusent) sont ceux qui ne veulent pas servir dans l’armée. Pour des raisons différentes selon les individus, ils rejettent ce qui apparaît pourtant comme un passage obligé dans une société aussi militarisée. Pendant toute leur scolarité, les Israéliens reçoivent dans leurs classes des militaires qui leur expliquent le rôle et l’importance de l’armée. Chaque lieu de travail, chaque université vous demande ce que vous avez fait au sein de l'armée. Tsahal compte dans ses rangs environ 186 500 soldats, mais peut mobiliser 445 000 réservistes sous les drapeaux. Aujourd’hui, environ la moitié des Israéliens est enrôlée à l'âge de 18 ans (3 ans pour les hommes, 2 ans pour les femmes), à l'exception notable des Arabes israéliens (18% de la population) et de la plupart des Juifs Haredim qui se consacrent à l'étude religieuse. On peut cependant être exempté en cas de problèmes physiques ou mentaux. Les refuzniks sont souvent objecteurs de conscience, pacifistes. Certains choisissent de dire clairement leur opposition à l'occupation des territoires palestiniens. La peine pour ceux-là est la prison militaire, de deux mois à deux ans selon les cas. C'est un mouvement important, qui se développe fortement, bien que l'objection soit mal acceptée dans ce pays. Cette série de portraits tente de montrer une face cachée d’Israël.
16h30 / Rencontre autour du livre "Israël-Palestine, les Mains tendues" / Réel éditions
Le conflit israélo-palestinien, peut-être plus qu'aucun autre, déchaîne bien souvent les passions. Pour sortir du clivage simpliste et désespérant imposé par les médias, Agnès Vincent est partie là-bas, à la recherche de ceux qui portent une vision différente. Elle présente dans ce coffret, sous forme de cahiers, une douzaine de témoignages. Ils sont Israéliens, Palestiniens, Juifs, Arabes, ancien soldat, agriculteur, graphiste, commerçant, psychologue, étudiante, enseignante, art-thérapeute ou journaliste… Ils évoquent ici sans fard leur élan vers la paix, mais aussi les difficultés rencontrées. Et leurs paroles et leurs actions sont des mains tendues au-dessus du champ de bataille, des ponts dans ce pays du mur.
A côté de ces entretiens, Pierre Trigano apporte un éclairage psychanalytique et symbolique sur ce conflit et tente de comprendre pourquoi il interpelle chacun de nous de façon si singulière.
Nous proposons une rencontre/lecture en compagnie de Agnès Vincent et de Pierre Trigano.
18h / Atelier initation danses israéliennes et palestiniennes / Camille Lakser
D’origine Juive, Camille Lakser est née en 1938 à Saint-Etienne. Adulte elle fait un voyage en Israël et s'y installe pour 6 ans, d'abord peu consciente de la réalité du pays, Elle y travaille, étudie l’hébreu et comprend ce qui se passe sur le plan politique. En 1995, elle rentre en France, mais refera de nombreux voyages que ce soit pour conter, rencontrer ou pour aider au ramassage des olives en Palestine. Elle fait la connaissance d'Orit Alkabetz, danseuse. Ensemble, elle créé l'association "Il était deux fois" et partent en Israël et en Palestine conter des histoires et danser avec les enfants des écoles. Au travers de l’histoire qu’elle porte, qui l’a conduite dans sa pratique de conteuse à travailler avec des enfants Palestiniens et Israéliens, au travers de ses mots qui témoignent de tout ce qu’elle a vu, il y a une volonté de réveiller les consciences.
Ensemble, elle nous propose de partager quelques pas de danses.
Il est conseillé de réserver par mail ici.
19h / Repas aux saveurs de là-bas / 12€
Réservation fortement conseillée par mail ici.
20h15 / Parcours contes-musique autour du bassin méditerranéen / Eric Derrien & Marie Maya
"Je n'ai jamais travaillé le conte, ce sont les contes qui me travaillent..." Eric Derrien se définit comme un "libre conteur". Sa vocation à partager les histoires vient d'un simple constat : notre culture est malade. L'individualisme, le consumérisme, la peur de l'autre, le repli identitaire, les inégalités qui galopent dessinent les contours d'un monde désespéré. Il nous faut donc la soigner, par le don, le partage, la confiance, la parole... la parole donnée des contes, mythes et légendes, d'ici et d'ailleurs, d'autrefois et d'aujourd'hui.
Jongleurs de rue de Paris à Alméria, pédagogue du Pôle Ressources National de Pontempeyrat aux quartiers sensibles, conteur ou plutôt raconteur partout et toujours... prêt à tout pour partager quelques bribes de rêves et de pensées, un brin de lumière sur le chemin...
Pour ce voyage, il nous embarque en compagnie de la chanteuse et musicienne Marie Maya et de ses accents arabo-andalou !
22h / Concert / Faranume (musique Tzigane à danser !)
"Faranume" signifie en roumain : ce qui n’a pas de nom, que l’on ne peut pas nommer. Ce qui rassemble et unis ce groupe : l’amour... de la musique ! Tout cela donne un cocktail détonnant : un peu de musique des Balkans, des touches venues d’Orient, un zeste d’Italie, un parfum d’Arabie, des détours, selon leurs envies.
Embarquez pour un voyage sans nom, sur un air festif et des rythmes entraînants ! Du tuba à l’accordéon, du banjo au violon, de la contrebasse aux vives percussions... Laissez-vous guider par le joyeux mélange de chants des Faranume !
10h / Ouverture des expositions
Familles pour la paix : le PCFF (photographies et textes)
Une exposition réalisée pour ce WE de soutien, afin de donner à voir et à lire le travail quotidien du PCFF (Parents Circle - Forum Families - Cercle des Parents Endeuillés).
On pourra y découvrir des portraits et des récits de membres du Forum, ainsi que le détail de leurs actions pour la paix.
Obliterrated families - Anne Paq (photographies et textes)
« Obliterated Families » (familles décimées) raconte les histoires personnelles de familles palestiniennes de la bande de Gaza dont les vies ont été bouleversées par l’offensive militaire israélienne en 2014. Qu’avons-nous retenu des 51 jours que dura l’offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza lors de l’été 2014 ? Peut-être quelques chiffres : 2 200 morts, 11 000 blessés, 100.000 sans-abri. La guerre, si étroitement surveillée par les médias, a été mesurée, comptée. Mais les statistiques ne reflètent pas la perte d’un être cher, le bombardement de la maison familiale, ou le traumatisme qui survient après le cessez-le-feu. Anne Paq a retenu l’une de ces données - 142 familles palestiniennes qui ont perdu trois membres ou plus, selon un décompte de l’ONU - et l’a transformée en un récit intime de perte soudaine, de douleur, et de la vie d’après.
Tseva Adom (Alerte Rouge) - Romain Etienne (photographies et textes)
Selon le Sderot Media Center, c’est plus de 10 000 roquettes qui sont parties depuis 2001 de la bande de Gaza en direction de Sdérot et de la région ouest du Néguev. A Sdérot, ville la plus proche de la bande de Gaza (moins de 2,5km), elles constituent une menace quotidienne qui plane et entretient les peurs et les tensions de près de 20 000 civils israéliens. Certes, les infrastructures de la ville permettent aux habitants de se protéger physiquement, limitant ainsi les pertes humaines mais les troubles psychologiques et autres symptômes post traumatiques demeurent.
Cette pression exercée depuis le territoire de la bande de Gaza sur ses régions limitrophes est le symbole de la résistance palestinienne à sa propre oppression. Elle légitimera le gouvernement israélien à basculer une fois de plus dans la violence envers la population gazaouis. Pendant les 22 jours de l’opération « plomb durci » (décembre 2008), les tirs de roquettes se sont intensifiés sur Sdérot, ravivant un peu plus la tension sur la ville. Romain Etienne a parcouru la ville entre le 3 et le 18 janvier 2009, période de l'incursion terrestre de l'armée israélienne sur la bande de Gaza.
Depuis plus de 60 ans, les habitants n’ont jamais connu d’autres situations que celle-ci. Construite sur les ruines de Nadj, ville palestinienne annexée en 1948, Sdérot et ses habitants sont à la fois acteurs et victimes de la politique colonialiste de leur pays.
Refuzniks - Martin Barzilaï (diaporama photographique)
Les refuzniks israéliens (en hébreu : ceux qui refusent) sont ceux qui ne veulent pas servir dans l’armée. Pour des raisons différentes selon les individus, ils rejettent ce qui apparaît pourtant comme un passage obligé dans une société aussi militarisée. Pendant toute leur scolarité, les Israéliens reçoivent dans leurs classes des militaires qui leur expliquent le rôle et l’importance de l’armée. Chaque lieu de travail, chaque université vous demande ce que vous avez fait au sein de l'armée. Tsahal compte dans ses rangs environ 186 500 soldats, mais peut mobiliser 445 000 réservistes sous les drapeaux. Aujourd’hui, environ la moitié des Israéliens est enrôlée à l'âge de 18 ans (3 ans pour les hommes, 2 ans pour les femmes), à l'exception notable des Arabes israéliens (18% de la population) et de la plupart des Juifs Haredim qui se consacrent à l'étude religieuse. On peut cependant être exempté en cas de problèmes physiques ou mentaux. Les refuzniks sont souvent objecteurs de conscience, pacifistes. Certains choisissent de dire clairement leur opposition à l'occupation des territoires palestiniens. La peine pour ceux-là est la prison militaire, de deux mois à deux ans selon les cas. C'est un mouvement important, qui se développe fortement, bien que l'objection soit mal acceptée dans ce pays. Cette série de portraits tente de montrer une face cachée d’Israël.
16h30 / Rencontre autour du livre "Israël-Palestine, les Mains tendues" / Réel éditions
Le conflit israélo-palestinien, peut-être plus qu'aucun autre, déchaîne bien souvent les passions. Pour sortir du clivage simpliste et désespérant imposé par les médias, Agnès Vincent est partie là-bas, à la recherche de ceux qui portent une vision différente. Elle présente dans ce coffret, sous forme de cahiers, une douzaine de témoignages. Ils sont Israéliens, Palestiniens, Juifs, Arabes, ancien soldat, agriculteur, graphiste, commerçant, psychologue, étudiante, enseignante, art-thérapeute ou journaliste… Ils évoquent ici sans fard leur élan vers la paix, mais aussi les difficultés rencontrées. Et leurs paroles et leurs actions sont des mains tendues au-dessus du champ de bataille, des ponts dans ce pays du mur.
A côté de ces entretiens, Pierre Trigano apporte un éclairage psychanalytique et symbolique sur ce conflit et tente de comprendre pourquoi il interpelle chacun de nous de façon si singulière.
Nous proposons une rencontre/lecture en compagnie de Agnès Vincent et de Pierre Trigano.
18h / Atelier initation danses israéliennes et palestiniennes / Camille Lakser
D’origine Juive, Camille Lakser est née en 1938 à Saint-Etienne. Adulte elle fait un voyage en Israël et s'y installe pour 6 ans, d'abord peu consciente de la réalité du pays, Elle y travaille, étudie l’hébreu et comprend ce qui se passe sur le plan politique. En 1995, elle rentre en France, mais refera de nombreux voyages que ce soit pour conter, rencontrer ou pour aider au ramassage des olives en Palestine. Elle fait la connaissance d'Orit Alkabetz, danseuse. Ensemble, elle créé l'association "Il était deux fois" et partent en Israël et en Palestine conter des histoires et danser avec les enfants des écoles. Au travers de l’histoire qu’elle porte, qui l’a conduite dans sa pratique de conteuse à travailler avec des enfants Palestiniens et Israéliens, au travers de ses mots qui témoignent de tout ce qu’elle a vu, il y a une volonté de réveiller les consciences.
Ensemble, elle nous propose de partager quelques pas de danses.
Il est conseillé de réserver par mail ici.
19h / Repas aux saveurs de là-bas / 12€
Réservation fortement conseillée par mail ici.
20h15 / Parcours contes-musique autour du bassin méditerranéen / Eric Derrien & Marie Maya
"Je n'ai jamais travaillé le conte, ce sont les contes qui me travaillent..." Eric Derrien se définit comme un "libre conteur". Sa vocation à partager les histoires vient d'un simple constat : notre culture est malade. L'individualisme, le consumérisme, la peur de l'autre, le repli identitaire, les inégalités qui galopent dessinent les contours d'un monde désespéré. Il nous faut donc la soigner, par le don, le partage, la confiance, la parole... la parole donnée des contes, mythes et légendes, d'ici et d'ailleurs, d'autrefois et d'aujourd'hui.
Jongleurs de rue de Paris à Alméria, pédagogue du Pôle Ressources National de Pontempeyrat aux quartiers sensibles, conteur ou plutôt raconteur partout et toujours... prêt à tout pour partager quelques bribes de rêves et de pensées, un brin de lumière sur le chemin...
Pour ce voyage, il nous embarque en compagnie de la chanteuse et musicienne Marie Maya et de ses accents arabo-andalou !
22h / Concert / Faranume (musique Tzigane à danser !)
"Faranume" signifie en roumain : ce qui n’a pas de nom, que l’on ne peut pas nommer. Ce qui rassemble et unis ce groupe : l’amour... de la musique ! Tout cela donne un cocktail détonnant : un peu de musique des Balkans, des touches venues d’Orient, un zeste d’Italie, un parfum d’Arabie, des détours, selon leurs envies.
Embarquez pour un voyage sans nom, sur un air festif et des rythmes entraînants ! Du tuba à l’accordéon, du banjo au violon, de la contrebasse aux vives percussions... Laissez-vous guider par le joyeux mélange de chants des Faranume !
Dimanche 7 mai / 10h - 18h
10h / Ouverture des expositions
Familles pour la paix : le PCFF (photographies et textes)
Obliterrated families - Anne Paq (photographies et textes)
Tseva Adom (Alerte Rouge) - Romain Etienne (photographies et textes)
Refuzniks - Martin Barzilaï (diaporama photographique)
15h / Projection du documentaire "Les Combattants de la Paix" / Shelley Hermon / 50 min
Bassam et Rami, qui étaient engagés dans les commandos palestiniens et israéliens, ont tous deux vécu le même drame, la perte de leur petite fille dans le conflit. Refusant de n'être que des victimes, ils ont choisi de s'engager pour la paix. De leur amitié est née à Jérusalem l'association "Fight for Peace", qui réunit d'anciens combattants des deux camps, dont beaucoup ont perdu leur enfant dans cette guerre. L'amitié entre les deux hommes est devenue de plus en plus forte, tout comme leur détermination à transformer l'énergie de haine en combat pour la paix. Depuis dix ans, ils mobilisent des centaines de personnes. Chaque semaine, ils animent une émission de radio, avec humour et générosité. Et leur mouvement prend de l'ampleur et se médiatise. Ce film suit leur histoire dans leur combat quotidien pour apaiser les tensions entre les communautés.
Rami et Bassam sont tous deux membres du Cercle des Parents Endeuillés - PCFF.
16h / Goûter
Pâtisseries orientales et thé à la sauge !
17h / Contes palestiniens et israéliens / Camille Lakser
Camille Lakser régalera les petites et grandes oreilles de quelques contes palestiniens et israéliens qu'elle a ramenés de ses voyages.
Familles pour la paix : le PCFF (photographies et textes)
Obliterrated families - Anne Paq (photographies et textes)
Tseva Adom (Alerte Rouge) - Romain Etienne (photographies et textes)
Refuzniks - Martin Barzilaï (diaporama photographique)
15h / Projection du documentaire "Les Combattants de la Paix" / Shelley Hermon / 50 min
Bassam et Rami, qui étaient engagés dans les commandos palestiniens et israéliens, ont tous deux vécu le même drame, la perte de leur petite fille dans le conflit. Refusant de n'être que des victimes, ils ont choisi de s'engager pour la paix. De leur amitié est née à Jérusalem l'association "Fight for Peace", qui réunit d'anciens combattants des deux camps, dont beaucoup ont perdu leur enfant dans cette guerre. L'amitié entre les deux hommes est devenue de plus en plus forte, tout comme leur détermination à transformer l'énergie de haine en combat pour la paix. Depuis dix ans, ils mobilisent des centaines de personnes. Chaque semaine, ils animent une émission de radio, avec humour et générosité. Et leur mouvement prend de l'ampleur et se médiatise. Ce film suit leur histoire dans leur combat quotidien pour apaiser les tensions entre les communautés.
Rami et Bassam sont tous deux membres du Cercle des Parents Endeuillés - PCFF.
16h / Goûter
Pâtisseries orientales et thé à la sauge !
17h / Contes palestiniens et israéliens / Camille Lakser
Camille Lakser régalera les petites et grandes oreilles de quelques contes palestiniens et israéliens qu'elle a ramenés de ses voyages.